par Jean-François Touzé, président de la NDR, conseiller régional d'Ile-de-France

                              Au lendemain d’une fête nationale réussie parce que plus fortement empreinte de patriotisme que les années passées, un 14 juillet bleu blanc rouge où la France a su rendre hommage à ses forces armées et surtout à ses soldats exemplaires, engagés  dans des opérations lointaines, en Afghanistan en particulier, tous habités de la certitude d’y servir notre pays, notre civilisation et nos libertés, il faut rendre un hommage égal à nos policiers et gendarmes, confrontés chaque jour à la violence et singulièrement à celle que sèment la pègre des banlieues et la racaille des cités.

Quand une élue de la région parisienne se fait méprisante et manifeste son hostilité doctrinale à l’encontre de nos policiers chargés du maintien de l’ordre républicain en les traitant de « cowboys », quand de nombreuses associations appellent à la vigilance et à la manifestation pour tenter de séparer le peuple français de sa police, quand la moindre étincelle crée les conditions d’un embrasement général, quand circulent les sms appelant à la guérilla urbaine, nos policiers et nos gendarmes doivent savoir qu’ils ont notre confiance, notre sympathie, notre affection et que l’immense majorité des Français les soutiennent et les aiment car ils savent ce qu’ils leur doivent.

Soldats de France en opération extérieure, policiers en première ligne dans nos rues, votre mission est la même: la défense de de notre sécurité et de nos libertés. 

Vous avez notre gratitude.

                                               Les Cantons sont appelés non pas à disparaître mais à être remodelés en prévisions d’échéances électorales à venir et pour favoriser sans nul doute l’ UMPS.

                       Ce ne serait  pas le 1^er  découpage géographique.  Certes oui, mais cette fois  il entraînerait, la disparition probable des Conseillers Régionaux, transformeraient les Conseillers Généraux en simples techniciens  et à termes la disparition également du département. La question se pose.

                        Accordons quelques lignes au Canton du du Muy.

                        Exemple par excellence : Constitué de 3 Communes –Le Puget sur Argens,  de Roquebrune Sur Argens et du Muy. Cette dernière par la volonté de la majorité socialiste des années 2001/2005 s’est rattachée à la Communauté d’Agglomération de Draguignan. La nouvelle majorité de droite depuis les dernières élections municipales ne s’en est pas détachée, n’ayant pas dénoncé le contrat la liant à Draguignan, abandonnant le Puget et Roquebrune qui restaient  dans le giron de Fréjus St Raphaël.

                      Le Canton peut-il perdre  son  intérêt ?

Je répondrai sur 2 tableaux : Géographiquement et politiquement.

Géographiquement : formé par les Communes précitées, il représente pour le tourisme un point non négligeable avec son ouverture sur la mer, par le biais de la Commune de Roquebrune. Il cohabite avec harmonie entre mer et arrière pays, jusqu’au contrefort de la montagne formé par les barres rocheuses de  Bagnols en fôrêt. Les infrastructures routières mettent l’accent sur la Commune de Le Muy, (entrée et sortie d’autoroute  sur Nice et le golfe de St Tropez). Seul bémol, nos élus de droite ou de gauche ne se sont pas assez mobilisés pour faire  réactiver la gare SNCF pourtant  existante.

Politiquement : C’est là que tout change ou tout peut changer. Les Cantons ont été créés en 1789. Selon la promesse de Nicolas Sarkozy  ils vont être redécoupés.  C’est là que les supputations interviennent et je prends pari que le Canton du Muy va être remodelé. Pourquoi ?.... Les Communes de Le Puget et Roquebrune sont politiquement tournées vers celles  de Fréjus/St Raphaêl, dirigées le première par le Sénateur  Maire Elie BRUN la 2^ème par le Député Maire Georges GINESTA. Le Muy a remis délibérément son destin entre les mains du Maire de Draguignan, aujourd’hui Conseiller Général (appelé à disparaître).

                              Nous voyons déjà là, un déséquilibre notoire. Ajouter à cette cacophonie, que les élus de Roquebrune et de Le Muy  sont deux frères ennemis ou les discordes amicales sont entretenues. Le premier cité s’emploiera avec toute sa fougue à écarter le second. Pour couronner le tout, les instances de l’ UMPS auxquels tous deux appartiennent n’ont accordé ni à l’ un ni à  l’autre l’investiture pour représenter le mouvement sur le Canton. Un troisième larron, inconnu jusqu’aux dernières élections municipales,  actuellement Conseiller Municipal au Muy a été choisi.

                            N'oublions pas Jean Pierre Serra, Conseiller Général du Canton, ayant perdu   la Mairie de Roquebrune en 2001,  cherche à se rapprocher du Muy, espérant trouver un appui électoral pour son prochain mandant.. Il se déclare de la majorité départementale, bref, un peu à droite, un peu à gauche, en fonction des événements.