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  • : Le blog du chardon varois
  • : Actualité politique, locale régionale et nationale. Apportez vos idées, vos critiques, participez activement à votre devenir.
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chardon.varois

 C69600-111.GIF             L'ecole de ma jeunesse.
             Je suis de la génération, de ceux qui ont fréquenté l'école publique  des garçons  pendant les années 45/55,  dans ma région de Provence, dans une ville garnie de palmiers . Pas  de cantine scolaire ou peut-être pas de moyen financier pour régler  celle-ci ?

. La rentrée l : le  matin 8h30 /11h 30,  l'après-midi 13h30 /16h30 (Le jeudi et le dimanche  campos...Bref, nous avions 6h de cours par jour entre-coupées de moments de récréation. Un seul chef, l'institueur et qu'il ne fallait surtout pas être présenté pour un motif de discorde. 
Les disputes, les bagarres les réglements de compte allaient bon train pendant les récréations et parfois dans les couloirs conduisant à la salle de cours. Lorsque les coups reçus étaient  tros durs à supporter, l'ont s'arrangeaient, pour se retouver à la sortie de l'école pour régler nos comptes. .Les instituteurs, professeurs, faisaient offices  de surveillants, lorsqu'ils nous épinglaient en train de nous battre, la sanction était immédiate : "Retenue pour les antagonistes"...C'est à dire au lieu de quitter l'école à la cloche de 16h30, il fallait rester 1 heure de plus avec obligation de faire les devoirs du soir.... Le bagne ?.....Non la simple mise en condition, pour pouvoir vivre plus tard en société. En plus, il fallait en arrivant au domicile justifier une rentrer tardive.
 Le seul  endroit ou nous n'osions pas nous chamailler ,  le jeudi,  au cathéchisme, où tous les enfants du quartier se retrouvaient.
 Dans notre école, il y avait des blancs et ceux  que nous appellions "les bicots" en très petite minorité...Enfants issus des familles musulmanes dont les pères avaient participé à la dernière guerre, comme soldats de l' Armée d'Afrique...Eux, nous appelaient les "Patos" français de souches.. .A aucun moment de  cette période, il n'y a trace de racisme, d'islamisme, d'antisémisme. Les enseignants n'étaient pas encore passés par la folie destructrice de 1968, ou il a été décidé "Mr COHN BENDIT" doit s'en souvenir, qu'il est interdit d'interdire...Nous voyons aujourd'hui le résultat...Personne ne contrôle plus rien, les seuls endroits où les établisssments scolaires semblent être encore à l'abri de la délinquence se sont les écoles privées, catholiques, juives et  musulmanes.    Le seul endroit ou la police n'a pas encore été appelée. Du moins à ma connaissance. , peut-être est-ce le résulat d'une sélectivité ou chaque communauté se replie sur elle même. Alors si c'est cela, adieu la France, telle que nos parents, grand parents, se sont battus pour nous laisser un héritage que nous ne savons pas conserver.
Inutile de rêver tout éveillé les fiers  et rudes Gaulois de Charles Martel,  ont  disparu ! 732 ne reviendra pas.
                                                                                               -0000-
Je suis de droite et le revendique : (09.10.2009)

    En FRANCE, l'opinion politique est très majoritairement à droite. C'est normal: ! Quel avenir peut  avoir le socialisme marxiste à notre époque. Il suffit de constater les dégâts commis dans les pays ou il a été en vigueur.

Un pourcentage important  (72%) de français  estiment que les syndicats doivent être financés uniquement par les cotisations de leurs adhérents, et non par des subventions des contribuables.....Normal non ?
Plus de 80% de Français considèrent que le niveau élevé des dépenses publiques n'est pas favorable à l'emploi...Une évidence!
Beaucoup restent favorables à la peine de mort pour les violeurs d'enfants récidivistes ou pour les terroristes.  La  liste  
n'est  exhaustive.
Une    écrasante majortié est hostile à l'adoption d'enfants mineurs par des couples homosexuels..Un enfant doit grandir avec des repères un homme pour père, une femme pour mère.
La liste pourrait être encore plus longue, en y ajoutant tous ce que les français, souhaitent et réclament.

     Pourant depuis 30 ans; notre pays a toujours été gouverné soit par la gauche, soit par des gouvernements soi-disant "de droite" mais ayant   mené pour l'essentiel, une politique de gauche! C'est ce que j'appelle la " fausse droite".

La raison de cette situation ? :

 Parce que  si la gauche est minoritaire dans l'opinion elle est ULTRA-MAJORITAIRE dans les médias. Envrron 80% des journalistes votent à gauche et même parfois à l'extrème gauche. Ils pensent à gauche et ils écrivent à gauche et vous savez bien que les politiciens sont extrêment sensible à l'opinion des médias.




                                                                                                                                          C.V

Emprunt ou pas Emprunt ?

               
Le Président de la République a  fixé l'emprunt de l' Etat à 35 millards d'Euros !..Folie , dirons certains, une France très endettée , au bord de la faillite qui emprunte à nouveau c'est suicidaire.

                 Si la France n'empruntait pas elle n'existerait plus au 1er octobre, géré comme il est notre pays n'a plus un sou pour payer ce qu'il doit payer pendant les trois derniers mois de l'année. Sans emprunt, les fonctionnaires de toutes catégories, les militaires, les magistrats etc. ne seraient plus payés. Les entreprises publiques toutes en déficit ne recevraient plus d'allocations. Il n'y aurait plus de train, plus de RER, plus de métro, plus de postes, plus d'indemnités pour les 3 millions de chômeurs, plus de sécurité sociale, plus de sécurité tout court, plus rien. Ce serait dans les quinze jours la guerre civile et le grand soir du pillage général qu'attendent les immigrés depuis tant d'années. Sommes nous donc  victimes d'une fatalité  inexorable ?
Eh bien pas du tout. En 1974, le budget était en équilibre. Ce fut la dernière année. La dette publique était inexistante impérativement proscrite par le Général de gaulle  (encore lui ;) qui rejetait l'idée d'être le Chef d'un Etat débiteur et mendiant. C'est dire qu'une saine gestion  est tout a fait possible à la condition que l'on utilise pas les deniers de l'Etat qui proviennent de l'impôt versé par les particuliers et les entreprises pour alimenter une démagogie électoraliste tous azimuts.

                                                    ------------------------------00000000000000000-----------------------------------------




 Le terrorisme.

DEVRONT-ILS INTERVENIR ENCORE UNE FOIS, MAIS EN METROPOLE CETTE FOIS ?







notre-dame depart



bouton sita




 

  

 


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TEXTE LIBRE

                          Tout individu a droit à la liberté d'opinion et d'expression, ce qui implique le droit de ne pas être inquiété pour ses idées,  et celui  de recherche, de recevoir et de répandre, sans considération de frontières, les informations par quelque moyen que ce soit.
(Déclaration internationale des droits de l'homme par l' ONU, le 10 Décembre 1948)
               


                                   Le système démocratique français, s'il présente les apparences immaculées de l'équité, écarte volontairement une partie de son électorat par divers tripatouillages: Découpage savant des territoires, refus obstiné de la proportionnelle, alliances  et  mésalliances, etc. Le résultat ? La mouvance dite de droite nationale, qui a représenté jusqu"à un électeur sur cinq, et qu'on tient pour un ramassis de citoyens de seconde zone, est absente  des  instances démocratiques depuis vingt-cinq ans. Même si l'on est adversaire de ce camp, comment justifier un tel apartheid?
                                                                                                            Grégoire DUHAMEL, Rivarol 22.01.09

                                   Nous courons sans souci dans le précipice, après que nous avons mis quelque chose devant nous pour nous empêcher de le voir.

                            Blaise PASCAL philosophe 1623 -1662    



                                                                 Charles Martel-copie-1

                                                      konk2.jpg

                                                          

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DHIMMI SHOW

 Dhimmi Show

Vu sur Fdesouche :

Nous ouvrons une nouvelle rubrique pour "récompenser" les serviteurs fidèles et zélés de l'islamisation du continent européen, le Dhimmi Show.

Dhimmi : Un dhimmi est, selon le droit musulman, un non-musulman ayant conclu, avec les musulmans, un traité de reddition (dhimma) déterminant ses droits et devoirs.

A comparer, l'attitude de ce dhimmi qui usurpe le poste de ministre de l'identité nationale avec celui d'un résistant comme le cardinal Miloslav Vik, rebelle d'or du mois de janvier.




Eric Besson, ministre de l’immigration et de l’identité nationale, hier en visite dans la cité des 4000 à La Courneuve :

« la France n’est ni un peuple, ni une langue, ni un territoire, ni une religion, c’est un conglomérat de peuples qui veulent vivre ensemble.
Il n’y a pas de Français de souche, il n’y a qu’une France de métissage »

 

 

 

 

 

 


 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 


12 juin 2014 4 12 /06 /juin /2014 14:24
Europe réveilles-toi, les  islamistes tapent à la porte !

L'établissement d'une manière d'état islamiste couvrant une large partie de l'Iraq et de la Syrie constitue une menace terrifiante, non seulement pour la région, mais pour l'Europe et le monde occidental. Base arrière d'une action globale visant à la conquête planétaire, dotée de moyens considérables grâce à l'appropriation de champs pétroliers dont les ressources sont dores et déjâ vendues par contrebande, et par le pillage généralisé des populations, cet état sera en mesure de financer le djihad partout dans le monde, d'organiser et de mener des opérations terroristes multiformes et de peser, par l'horreur et la barbarie, sur l'avenir de la planète avant d'en réduire la résistance.

La présence de milliers d'européens dont plusieurs centaines de Français au sein des brigades combattantes qui massacrent et se livrent aux pires exactions, est un élément de ce combat global. Aussi performants soient-ils les organes de sécurité intérieurs seront dans l'incacapacité technique de surveiller efficacement ceux qui, demain, reviendront par centaines sur notre sol, fier du sang qu'ils ont fait couler et avide d'en répandre un autre, disposant d'appuis et de logistiques dans les cités et d'une complaisance parfois active dans les milieux issus de l'immigration conformément aux règles insurrectionnelles édictées par le Président Mao selon la théorie du "poisson dans l'eau".

Un arsenal législatif sans concession peut, certes, contribuer à lutter contre cette menace tout comme le travail des forces de police et de gendarmerie.

Cela ne suffira pourtant pas. Cette menace, seule l'action de nos services spéciaux pourra l'anéantir. Par l'usage de mesures ponctuelles après ciblage. Mesures évidemment définitives...

Voilà pourquoi, en dehors de toutes raisons politiques, économiques, sociales, il est urgent qu'un pouvoir républicain fort et déterminé s'installe à la tête de notre pays. Il est toujours plus tard qu'on ne le pense.

Jean-François Touzé Président des Nouveaux Républicains.

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11 juin 2014 3 11 /06 /juin /2014 10:32
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5 juin 2014 4 05 /06 /juin /2014 07:12
Insulte au monde combattant

~~ MESSAGE à mes camarades combattants de l' Indochine et de l' Algérie

Le Président de la République va très probablement inviter les ennemis de hier à défiler sur les chants Elysées pour le 14 Juillet 2014.

Effectivement les forces vietnamiennes et les forces algériennes devraient venir parader sur la plus belle avenue du monde, du moins ce qu'il en reste.

Chers amis combattants d'Indochine, vous avez été commandés par des officiers parfois incompétents, mais surtout abandonnés par les politiques du moment avec les drames qui en ont résulté.

Chers amis combattants d'Algérie, des officiers ont juré" plus jamais çà", Certains ont payé de leur vie la promesse faite. Un politique, a abandonné des soldats français à l'ennemi . Ils y ont été exécutés parfois horriblement

Aujourd'hui, le nouveau Président de l' Association patriotique dénommée "UNION NATIONALE DES PARACHUTISTES, invite les adhérents à tourner la page, comme s'il s'agissait d'une amourette ! Ceci peut être considéré comme une insulte adressée au monde combattant

Y-a-t-il encore un para qui osera défilé sur les champs Elysées, derrière son Chef le jour de la Saint Michel ?

De gros nuages s'amoncèlent sur le devenir de cette Association "reconnue d'utilité publique par Décret du 11 Septembre 1978. .CV

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26 mai 2014 1 26 /05 /mai /2014 07:04

~ Lundi 26 mai 2014

Lettre ouverte à Dalil Boubakeur :

les chrétiennes converties de force par Boko Haram pourront-elles renoncer à l'islam ? .

Monsieur Boubakeur, Je me permets de m'adresser à vous parce que vos hautes responsabilité dans l'Islam de France sont, je pense, à même d'apporter des réponses aux questions que soulève pour moi la situation au Nigéria, marqué par les exactions perpétrées par le groupe islamiste Boko Haram. J'ai pris connaissance de votre communiqué du 13 mai, suite notamment à l'enlèvement de plus de 230 jeunes filles à la mi-avril, je cite : « La Grande Mosquée de Paris dénonce et condamne avec vigueur la barbarie avec laquelle sont traitées les lycéennes nigérianes et les violences qu’elles subissent de la part de leurs ravisseurs. Les actes terroristes de la secte Boko Haram commis sous le prétexte de l’islam stupéfient le monde musulman et toutes les personnes qui respectent un minimum d’humanité. » Je suis en effet stupéfié, comme tout être humain normal vivant au XXIème siècle. Je suis stupéfié et je condamne ces ignobles assassins qui en seraient à plus de 1500 tués, pour la plupart chrétiens. A ce sujet le chef de Boko Haram a précisé dans sa vidéo qu'il avait converti à la religion musulmane les jeunes filles capturées. Considérez-vous Monsieur le Recteur que ces conversions obtenues par la force et sous « le prétexte de l'Islam » sont valides ? Ou pour le dire sous une autre forme : dans le cas, hélas fort improbable, où ces malheureuses seraient rendues à leur famille, pourraient-elles, vis à vis des musulmans, se considérer comme des non-musulmanes sans tomber sous le coup de l'accusation d'apostasie ? Parce qu'il apparaît que l'on est très rigoureux avec ce sujet dans le monde musulman, au Soudan, par exemple, avec la condamnation à mort de la jeune Merial Yahia Ibrahim Ishag. De la même manière, les enfants qui pourraient naître des viols dont on peut penser hélas que sont victimes les jeunes lycéennes au regard de « la barbarie avec laquelle elles sont traitées », seraient-ils considérés comme comme nés musulmans de pères musulmans? Ou pour le formuler d'une autre manière : les barbares de Boko Haram sont-ils, selon vous, des musulmans ? Par ailleurs, le chef des « barbares » a annoncé qu'il comptait vendre les captives comme esclaves au Tchad ou au Cameroun. Saviez-vous que la traite des esclaves avait encore cours dans le monde musulman ? En vous remerciant pour les clarifications que vous pourrez me donner, je vous prie d'agréer, Monsieur Dalil Boubekeur, l'expression de mes salutations distinguées. Jean Théron, responsable Résistance républicaine PACA et membre du Directoire

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20 mai 2014 2 20 /05 /mai /2014 07:46
 Al Qaïda en France, se prépare à frapper !

~ Al Qaïda :"Même les musulmans de France qui se taisent haïssent votre système jusqu’au bout de leurs ongles "

Al-Qaïda en France, révélations sur ces réseaux prêts à frapper, par Samuel Laurent

. A lire, quelques extraits, sur Atlantico. Al-Qaïda : les trois prochaines cibles de l'organisation terroriste en France Read more at http://www.atlantico.fr/decryptage/al-qaida-trois-prochaines-cibles-organisation-terroriste-en-france-samuel-laurent-al-qaida-en-france-seuil-

Une puissante organisation terroriste s'est implantée sur le sol français : un réseau qui se tient prêt à passer à l'action et qui est dirigé par un "émir" d'Al-Qaïda. Ces "labyrinthe de la terreur" sont dissimulés au cœur de notre quotidien. Extrait de "Al-Qaïda en France", de Samuel Laurent, aux éditions du Seuil (1/2). http://www.atlantico.fr/decryptage/al-qaida-trois-prochaines-cibles-organisation-terroriste-en-france-samuel-laurent-al-qaida-en-france-seuil-

– Aujourd’hui, il ne s’agit plus d’établir des filières à destination de l’Irak ou de la Syrie. Le Jihad que nous préparons aura lieu en France. Pour nous, ce pays ne représente pas un adversaire à combattre, mais une terre à conquérir. Cette conquête s’opère de plusieurs manières. Avec la cinquième armée du monde, des services de renseignement qui focalisent tous leurs efforts sur Al-Qaïda et une majorité d’infidèles qui nous considèrent comme des ennemis, les méthodes à employer doivent reposer autant sur la séduction que sur la ruse et la violence. –

La séduction ? – Oui. Les musulmans de France s’en chargent déjà. Les salafistes recrutent de nouveaux adeptes chaque jour, et convertissent les jeunes Français pour les amener sur le chemin de l’islam. Pour des raisons de sécurité, nous n’entretenons aucun contact avec ces organisations. Notre mission se cantonne à l’action violente : identifier des cibles, préparer des plans pour les futures opérations, mais aussi coordonner l’acheminement des armes et du matériel jusqu’à nos planques.– Ici ? – Non. Mais dans plusieurs endroits, à travers la France.

– Reprenons les choses dans l’ordre : vous parlez de « cibles ». De quoi s’agit-il ? – Il existe trois types de cibles. Tout d’abord, nous possédons une liste de personnalités que nous pouvons frapper à n’importe quel moment. Pour l’instant, elle ne regroupe que quelques dizaines de noms, avec des informations sur leur lieu de travail, leur domicile, leurs habitudes et leurs éventuelles protections. Cette liste, nous la compléterons et la réactualiserons avec le temps. N’oubliez pas que tous mes agents se trouvent encore en phase de sommeil : ils creusent leur trou dans la société, en apparaissant comme des citoyens modèles. Nous ne pouvons pas agir pour l’instant. – De quel genre de « personnalités » s’agit-il ?

– Des hommes politiques, des journalistes ou des personnes publiques. Ces meurtres « ciblés » doivent frapper l’opinion et obtenir une couverture médiatique maximale. – Les membres du gouvernement en font partie ? – Sans aucun doute ! Il s’agit même de nos premières cibles ! Quoi de mieux pour frapper l’inconscient collectif et mettre l’opinion publique en face de ses responsabilités que de s’en prendre à l’autorité suprême ! – Vous voulez dire le président ? –

Exactement. Vous le croyez à l’abri ? Sans parler de ses escapades en scooter, il faut admettre que la protection de l’Élysée laisse souvent à désirer. Bien sûr, au sein même du palais, et dans ses déplacements les plus surveillés, la garde rapprochée fait plutôt bien son travail. Mais qui peut le protéger d’un sniper posté à plusieurs kilomètres, lors d’une tournée en province ? Certains de nos hommes ont tiré contre des convois syriens sur des distances inimaginables, à l’aide de vieux Dragunov [un fusil de précision russe de médiocre qualité]. Avec des armes sophistiquées, infiniment plus précises, ils peuvent s’installer à bonne distance, munis d’un cache-feu et d’un silencieux, pour cueillir leur cible à sa sortie de voiture ou devant la porte d’un immeuble, sans qu’il soit possible d’identifier la provenance du coup de feu. Ceux que l’on chargera de ces missions connaissent bien leur travail. Il s’agit de vrais snipers : calmes, méthodiques, entraînés, patients… Ils peuvent se terrer des heures et même des jours dans leur planque, avec un bon angle de tir, en attendant le moment opportun. Sans jamais signaler leur présence. Ils démontent ensuite leur fusil et quittent facilement les lieux, à plusieurs kilomètres du point d’impact. Là encore, difficile d’imaginer qu’on puisse empêcher une telle opération.

– Mais on retrouvera le tireur. À terme, vous ne pouvez pas garantir que l’immeuble en question ne sera pas localisé, qu’on ne retrouvera aucune empreinte ni aucune trace susceptible de remonter la piste de votre agent. – Et alors ? Tu penses qu’après un tir sur le président de la République nous renverrons cet homme dans le circuit ? Tu penses qu’il va tranquillement reprendre le cours de sa vie ? Il faut que tu comprennes : tous ces opérateurs clandestins sont à usage unique. Une fois sortis de leur couverture, leur mission se termine. – Vous les exfiltrez ? –

Nous ne sommes pas le KGB ni la CIA. S’ils quittent le territoire, ils ne vont pas rejoindre leur ambassade ou un pays tiers. Ils quittent ce monde en martyre, et rejoignent le paradis d’Allah… – Alors pourquoi s’enfuir ?

– Comme je le disais, nous pouvons envisager des opérations en chaîne. Une journée ponctuée de plusieurs assauts, qui plongerait le pays dans l’effroi, avec une population terrorisée par l’ampleur et la férocité de nos attaques, et des services de sécurité complètement débordés. Si nous retenons ce cas de figure, un sniper visant le président peut quitter les lieux, trouver une autre cible, ou faire exploser une mallette d’explosifs dans un bâtiment public. Dans tous les cas de figure, nous ne réinsérons jamais nos agents dans la vie civile, au terme de leur mission. Tous les hommes qui « dorment » actuellement en France, ainsi que tous ceux qui arriveront bientôt de Somalie, se destinent exclusivement au martyre. – Qu’espérez-vous faire passer comme message en assassinant un haut dirigeant ? –

Toujours le même : ne vous mettez pas sur le chemin de l’islam. L’islam progresse à travers le monde. De façon inexorable. Plus personne ne peut stopper cette dynamique. Et elle s’accélère. Ceux qui tenteront d’y mettre un terme au nom de leur prétendue république, de la laïcité, du droit des homosexuels, des prostituées ou des drogués, sont considérés comme des ennemis. (Il marque un temps avant de reprendre.) Croyez-moi, quand on s’est attaqué à des responsables syriens, encerclés par une garde rapprochée de plusieurs dizaines d’hommes, circulant dans des convois blindés qui changent constamment d’itinéraire et de direction, détruire la clé de voûte de l’État français équivaut à enfoncer un couteau dans une motte de beurre ! Nos agents y parviendront sans la moindre difficulté. En s’attaquant à eux, nous pouvons faire vaciller toute la structure qui contrôle la sécurité de ce pays. Il s’agit d’une arme de destruction massive, même si l’on ne tire que quelques coups de feu ! Tant que l’on choisit ses objectifs avec soin. – Mais ces hommes, on les remplacera… – Vous dites ça à chaque fois ! Mais au final, en Irak, en Afghanistan, vous remplacez tous ces morts et vous finissez quand même par vider les lieux… – Difficile de comparer la France à l’Irak, vous ne croyez pas ?

– En effet. Mais nous disposons d’un soutien solide à l’intérieur de ce pays. N’oubliez pas les centaines de milliers de musulmans qui appuieront cette dynamique après les premières opérations. – Vous ne pensez pas qu’au contraire vous risquez de les effrayer ? Comme en Irak ?

– La majorité des Irakiens sont chiites, corrige Abou Hassan. Comment voudriez-vous qu’ils nous aiment ? Mais, en France, les musulmans vous détestent. Vous êtes trop embourbés dans votre politiquement correct pour le voir et oser l’admettre. Ils détestent la façon dont vous avez traité leurs ancêtres, dans les colonies. Ils détestent les banlieues où vous les parquez. Ils détestent cette discrimination qu’on ne montre plus jamais nulle part, mais qu’ils ressentent tous les jours : lorsqu’ils cherchent un travail, lorsqu’ils se font contrôler par la police… Et puis surtout, ils détestent votre monde de soi-disant « tolérance » qui les dégoûte. La pornographie, la drogue, les sodomites, l’alcool, et la célébration de tout cela sur vos centaines de chaînes de télé… Croyez-moi, même les musulmans de France qui se taisent haïssent votre système jusqu’au bout de leurs ongles ! conclut-il avec une hargne difficilement contenue.

Ce que vient de décrire Abou Hassan correspond certainement à ce qu’il ressent face à notre monde. Fort heureusement, je doute que son analyse et ses conclusions remportent une telle unanimité auprès de nos compatriotes arabes…

– Vous me disiez qu’il existait plusieurs types de cibles ? Il marque une courte pause pour vérifier l’heure, puis reprend son explication.

– Le deuxième type de cibles porte sur des bâtiments ou du personnel à forte valeur symbolique. Tout ce qui magnifie la puissance de nos adversaires. Mais il s’agit également des « trophées » les plus difficiles à atteindre. À la différence des attentats ciblés, nous ne possédons pas encore suffisamment de moyens et de renseignements pour les considérer comme acquises, ou même vulnérables. Il nous faut du temps. Je préfère ne pas en parler. – Si je comprends bien le sens du mot « symbole », je pense que vous projetez de vous attaquer à des ambassades ou à des consulats. Je me trompe ?

– Je ne veux pas en parler. Je n’en apprendrai pas davantage sur ces « trophées symboliques ». Selon moi, il s’agit effectivement d’ambassades considérées comme « ennemies », entendez celles allant de l’Iran aux États-Unis, en passant par Israël ou l’Angleterre. Mais le choix des objectifs pourrait aller bien au-delà. Après nos entretiens sur Mohamed Merah, je crains que le « symbole » juif représente à nouveau une cible de choix. Une cible que l’on attaquerait de façon aussi ignoble que le tueur de Toulouse, avec cette fois plus de préparation, de méthode et de moyens. L’idée de s’en prendre à une école ne représente ni un crime ni un acte condamnable pour Abou Hassan et les autres cadres d’Al-Qaïda. Ce deuxième type d’actions, sur lequel mon interlocuteur restera muet, me laisse présager le pire pour les années à venir

… Cette enquête commence à éprouver mes nerfs et ma conscience. Les écrivains ou les journalistes français qui parlent d’Al-Qaïda ne plongent jamais dans les entrailles de l’organisation. Ils se contentent d’écrire ou de rapporter ce qu’on en raconte, en agrémentant leurs histoires de quelques « confidences » de nos services de renseignement, guère mieux informés. Mais au fil de cette enquête qui dure depuis des mois et m’a conduit en Libye, puis en Syrie, au Liban, en Somalie et à Dubaï, sans parler de la Turquie, de la Grande-Bretagne ou des Pays-Bas, j’éprouve un véritable sentiment de nausée face à ces révélations. À cet instant, je prends conscience que j’aurais préféré ne rien découvrir…

– Et le troisième groupe de cibles ? – Il s’agit des frappes massives. Celles qui doivent provoquer le plus grand nombre de victimes possibles. À la différence des deux autres types d’opérations, nous ne choisissons pas ces objectifs pour leur valeur symbolique ou stratégique, mais plutôt en fonction de leur… « contenance » et des dégâts occasionnés. Extrait de "Al-Qaïda en France", de Samuel Laurent, aux éditions du Seuil, 2014. inShare Plus

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19 mai 2014 1 19 /05 /mai /2014 15:41
Un fils de nazi dans le gouvernement  français !

~~ Un fils de nazi dans le gouvernement de Manuel Valls ! A cul foireux toujours merde abonde et de plus en plus ! Voir ici. Après que le socialiste François Mitterrand ait le 1er février 1935 participé à la manifestation de l'Action française contre « l'invasion métèque » (en fait les médecins étrangers autorisés à exercer en France) manifestations ou sont conspués les noms de médecins ou de professeurs à consonance juive. Après que les socialistes Français aient voté le 10 juillet 1940 les pleins pouvoirs au Maréchal Philippe Pétain. Après que Pierre Laval, maire socialiste d’Aubervilliers et Franc maçon du Grand Orient ait début juillet 1942, proposé aux nazis de livrer les Juifs étrangers vivant en zone non occupée en y joignant leurs enfants. Après que le socialiste François Mitterrand ait en mars 1943 prêté serment d’allégeance au Maréchal de France Phillipe Pétain et reçu l’Ordre de la Francisque. Après que l’on ait vu le socialiste Manuel Valls sur une photo issue d’un livre paru en Angleterre en mai 2013 ou il côtoie tout sourire Terry Cooper un néo-nazi et amant de Françoise Dior, néo-nazie elle aussi et qui fut mariée à Colin Jordan, “figure représentative du mouvement national-socialiste de la Grande-Bretagne d’après-guerre”. Au Parti Socialiste, on s'habitue semble t il à sentir de la bouche pour ne pas dire puer de la gueule, mais le plus difficile c'est d’habituer les autres aux odeurs d’égouts de leur gouvernement. Car, tenez vous bien nous avons aujourd’hui un fils de nazi dans le gouvernement de l’ami des nazillons Manuel Valls ! Ministre du Travail, de l’Emploi, et du Dialogue social ( ?) du gouvernement Valls, François Rebsamen qui est passé de la Ligue communiste révolutionnaire à l’obédience maçonnique ( Ta mère ?) non régulière dite Grand Orient de France, avait toujours menti sur ces origines ! Encore un ministre socialiste menteur (Pléonasme) ! En effet le nouveau ministre du travail du gouvernement Valls, François Rebsamen, a préféré mentir à propos des activités de son père pendant la Seconde Guerre Mondiale plutôt que de dire la vérité, à savoir qu’il était collaborateur des nazis. Décidément après Laval, Mitterrand, sans oublier le trotskiste Lionel Jospin, dont le papa Robert, militant « pacifiste », membre de la SFIO ancien rédacteur à Germinal l’« Hebdomadaire de la pensée socialiste française » financée par les nazis est nommé par le gouvernement de l’antisémite Laval conseiller municipal collabo de Meudon en 1944 ; le PS à des relents de plus en plus nauséabonds ! Cerise rouge sur le gâteau noir, Robert Jospin renouera après la guerre avec les milieux « pacifistes » et participera, en 1951, à la fondation d'une revue, La Voix de la paix, laquelle accueillera et soutiendra, Paul Rassinier, le « père » du négationnisme français. Mais revenons à notre fils de nazi. La biographie de François Rebsamen, sur Wikipédia le donne né le 25 juin 1951 à Dijon et fils d'Erich Gottfried Rebsamen, né à Stuttgart le 9 janvier 1917 et décédé à Dijon le 19 février 1974, (l’encyclopédie en ligne précise que celui-ci était catholique) et apprenti au garage Renault de Mulhouse puis employé dans celui de Dijon (lui-même fils d'Ernst Rebsamen, protestant, cuisinier suisse au restaurant Lugano à Mulhouse) et de Denise Agron (elle-même fille d'Edouard Agron, de Briennon dans la Loire). « Rebs », comme on le surnomme au Parti socialiste, a toujours été d’une très grande discrétion sur ses origines familiales, ce qui explique ce vide sur sa page Wikipédia par exemple. Libération (15 mai 2003) décrivait son père comme « alsacien » et « fonctionnaire protestant » et sa mère comme une « catholique de Perpignan ». Dans Les Carnets noirs de la République, on apprenait qu’Yves Bertrand, directeur des Renseignements généraux de 1992 à 2004, avait noté, sur le sujet, ces quelques mots énigmatiques : « Père Rebsamen serait un ex-agent de la Gestapo d’origine russe. Un Rebsamen russe s’installe à Dijon en 39 – photo de lui en uniforme d’officier Gestapo. Ça se passe à Dijon. S’est marié avec la fille d’un maire adjoint de Dijon qui est intervenu pour qu’il ne soit pas jugé trop sévèrement. Rebsamen né à Dijon en 1951. Sa mère = la fille d’un ex-adjoint de Dijon. Père = Erich Rebsamen. » Titulaire d’une maîtrise de droit et d’un DES de sciences économiques, François Rebsamen a, de son côté, d’abord milité aux Jeunesses communistes révolutionnaires, puis à la Ligue communiste révolutionnaire jusqu’à sa rencontre avec Pierre Joxe en 1974. L’ayant suivi au Parti socialiste, il deviendra son chef de cabinet (1984-1986 et 1988-1991), puis directeur adjoint au cabinet de Laurent Fabius (1992-1993), enfin conseiller technique au cabinet de Jean Jack Queyranne, ministre des Relations avec le Parlement. Depuis 1989, François Rebsamen est membre de la loge Solidarité et progrès du Grand Orient de France à Dijon (L’Express, 6 janvier 2012). Ce « pilier du Grand Orient de France » (Le Point, 3 janvier 2013) ne fait d’ailleurs pas secret de son appartenance maçonnique, ayant même tenu un meeting le 14 février dernier dans la salle César Zermati, qui sert de temple aux loges locales du Grand Orient de France, dans le cadre de sa campagne pour les élections municipales de 2014. Politiquement, François Rebsamen est considéré comme « le bras armé de François Hollande ». Maire de Dijon depuis 2001, sénateur de la Côte d’Or depuis 2008, il était président du groupe socialiste au Sénat depuis 2011. En avril 2001, François Rebsamen vient d’être fraîchement élu maire de Dijon. Il accorde une interview à l’Express, interview qui est toujours en ligne. En voici un extrait: « Votre père a-t-il été collaborateur ? Non. C’est une rumeur que fait courir la droite à Dijon depuis que j’y suis candidat. Il se trouve que la famille de mon père est originaire d’Alsace, de la région de Mulhouse Bâle, précisément. Pendant la Seconde Guerre mondiale, mon père, pour ne pas être enrôlé dans l’armée allemande, a choisi de prendre la nationalité suisse. C’est tout. » François Rebsamen déclare donc que son père a dû fuir en Suisse pour ne pas être incorporé dans la Wehrmacht en tant qu’alsacien. Or c’est tout le contraire, il s’est enfui en Suisse à la suite d’un avis de recherche pour collaboration. Mais les archives ont fini par parler. Voici donc l’extrait du journal La Bourgogne républicaine (ancêtre du Bien public), daté du 9 août 1945. On est donc peu après la libération, en pleine épuration, et les résistants utilisent les journaux pour lancer des avis de recherche sur les collabos clairement identifiés. Le père de François Rebsamen en fait partie. Sa photo en uniforme nazi est reproduite dans l’article, et l’appel à témoin lancé : “Eric Rebsamen est né à Stuttgart le 9 janvier 1917, mais il est de nationalité suisse. Inculpé d’atteinte à la sécurité extérieure de l’État, il est actuellement en fuite. Arrivé à Dijon en novembre 1939, il a été interprète et chef d’atelier au garage Renault jusqu’en novembre 1943, date à laquelle il part pour Paris. Il aurait rejoint la Suisse. Le voici, photographié en tenue d’officier allemand. Tous renseignements utiles sur son activité au cours de l’occupation peuvent être adressés à M. Geoffroy de la Mothe, juge d’instruction, Cour de justice, cabinet n°5, Dijon.” Naturellement, cette description correspond parfaitement à celle du père de François Rebsamen, telle que wikipedia en parle par exemple. “Né à Stuttgart le 9 janvier 1917, de nationalité suisse”. La confusion entre deux hommes est donc impossible. Il s’agit donc d’un nouveau mensonge d’un socialiste important, actuel ministre, et sénateur, et président du groupe socialiste au Sénat, et ancien maire d’une grande ville pendant 13 ans. Un de plus, un de moins, me direz-vous, certes, mais celui-là émane de quelqu’un qui vient d’être nommé ministre du Travail de la France, proche du Président de la République, ce qui n’est tout de même pas rien, et qui a caché aux Français pendant tout ce temps que son père a trahi le pays avec l’ennemi. Aux États-Unis, un tel mensonge d’une personnalité aussi haut placée vaudrait démission immédiate, que se passera-t-il en France ? Publié par Michel Alain Labet de Bornay à 14:30 Réactions :

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19 mai 2014 1 19 /05 /mai /2014 15:26

~~Le ministre du travail Le nouveau ministre du travail du gouvernement Valls, François Rebsamen, a préféré mentir à propos des activités de son père pendant la Seconde Guerre Mondiale plutôt que de dire la vérité, à savoir qu’il était collaborateur des nazis. Nous en apportons aujourd’hui la preuve définitive par une archive jamais révélée auparavant. Cette nouvelle pierre dans le jardin socialiste s’ajoute aux relations amicales entre Valls et un néo-nazi, et entre François Mitterrand, Pétain et Bousquet. Un passé qui ne passe pas… En avril 2001, François Rebsamen vient d’être fraîchement élu maire de Dijon. Il accorde une interview à l’Express, interview qui est toujours en ligne. En voici l’extrait qui nous intéresse :“Votre père a-t-il été collaborateur ? > > Non. C’est une rumeur que fait courir la droite à Dijon depuis que j’y suis candidat. Il se trouve que la famille de mon père est originaire d’Alsace, de la région de Mulhouse-Bâle, précisément. Pendant la Seconde Guerre mondiale, mon père, pour ne pas être enrôlé dans l’armée allemande, a choisi de prendre la nationalité suisse. C’est tout.” François Rebsamen déclare donc que son père a dû fuir en Suisse pour ne pas être incorporé dans la Wehrmacht en tant qu’alsacien. Or c’est tout le contraire, il s’est enfui en Suisse à la suite d’un avis de recherche pour collaboration, comme nous allons le voir. Une première fuite Le premier à avoir vendu la mèche est un certain Yves Bertrand, le fameux directeur des Renseignements généraux de 1992 à 2004, qui notait dans des carnets qui ont été révélés par la presse : « Père Rebsamen serait un ex-agent de la Gestapo d’origine russe. Un Rebsamen russe s’installe à Dijon en 39 – photo de lui en uniforme d’officier Gestapo. Ça se passe à Dijon. S’est marié avec la fille d’un maire adjoint de Dijon qui est intervenu pour qu’il ne soit pas jugé trop sévèrement. Rebsamen né à Dijon en 1951. Sa mère = la fille d’un ex-adjoint de Dijon. Père = Erich Rebsamen. » Mais cela passe inaperçu, et aucun journaliste ni politique ne demande d’explications à M. Rebsamen, qui est toujours maire de Dijon et maître des archives de cette ville. Une deuxième fuite Mais les archives ont fini par parler. Il faut dire que le maire de Dijon s’est fait pas mal d’ennemis avec le temps. Un fouineur particulièrement coriace vient de nous transmettre une pièce qui ne laisse plus aucun doute sur le mensonge du nouveau ministre socialiste du Travail pour protéger son père dont l’honneur avait pourtant été bafoué par ses activités de collaboration pendant l’occupation. Voici donc l’extrait du journal La Bourgogne républicaine (ancêtre du Bien public), daté du 9 août 1945. On est donc peu après la Libération, en pleine épuration, et les résistants utilisent les journaux pour lancer des avis de recherche sur les collabos clairement identifiés. Le père de François Rebsamen en fait partie. Sa photo en uniforme nazi est reproduite dans l’article, et l’appel à témoin lancé : “Eric Rebsamen est né à Stuttgart le 9 janvier 1917, mais il est de nationalité suisse. Inculpé d’atteinte à la sécurité extérieure de l’État, il est actuellement en fuite. Arrivé à Dijon en novembre 1939, il a été interprète et chef d’atelier au garage Renault jusqu’en novembre 1943, date à laquelle il part pour Paris. Il aurait rejoint la Suisse. Le voici, photographié en tenue d’officier allemand. Tous renseignements utiles sur son activité au cours de l’occupation peuvent être adressés à M. Geoffroy de la Mothe, juge d’instruction, Cour de justice, cabinet n°5, Dijon.” Naturellement, cette description correspond parfaitement à celle du père de François Rebsamen, telle que wikipedia en parle par exemple. “Né à Stuttgart le 9 janvier 1917, de nationalité suisse”. La confusion entre deux hommes est donc impossible. Conclusion Il s’agit donc d’un nouveau mensonge d’un socialiste important, actuel ministre, et sénateur, et président du groupe socialiste au Sénat, et ancien maire d’une grande ville pendant 13 ans. Un de plus, un de moins, me direz-vous, une fois qu’on a lu le Livre noir de la gauche ou 100 ans d’erreurs de la gauche on ne compte plus les mensonges de la gauche. Certes, mais celui-là émane de quelqu’un qui vient d’être nommé ministre du Travail de la France, proche du Président de la République, ce qui n’est tout de même pas rien, et qui a caché aux Français pendant tout ce temps que son père a trahi le pays avec l’ennemi. Aux Etats-Unis, un tel mensonge d’une personnalité aussi haut placée vaudrait démission immédiate, que se passera-t-il en France ?

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16 mai 2014 5 16 /05 /mai /2014 07:18
La France doit cesser de soutenir les islamistes

~ Vendredi 16 mai 2014

La France doit cesser de soutenir en Syrie les islamistes qu'elle prétend combattre ailleurs djihadistes-lumiere-2012-08-18-FR Un excellent article à lire à propos de la guerre en Syrie sur libnanews. C'est l'analyse de Michel Raimbaud, ancien ambassadeur de France, qui n'est pas tendre avec les dirigeants français... http://libnanews.com/2014/05/13/alep-cachez-ville-martyre-saurions-voir-lettre-lambassadeur-michel-raimbaud/ On relèvera, entre autres, cet extrait : "La mystification n’a que trop duré. Il faut arrêter de mentir aux Français et de s’enliser dans la défense d’une cause pourrie. La France, déjà partie prenante au démantèlement de la Libye, ne peut rester complice de la destruction de la Syrie en y soutenant les terroristes d’Al Qaida qu’elle prétend combattre en Afrique, traquer Boko Aram au Nigéria et fermer les yeux sur le martyre infligé à la ville d’Alep par ses amis djihadistes. Cette schizophrénie est indécente".

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14 mai 2014 3 14 /05 /mai /2014 07:58

~~Allocution prononcée par le Gal Caubel devant les membres de l'ANAPI (Association Nationale des Anciens Prisonniers internés déportés d'Indochine) . le 7 mai 2014 à Nogent sur Marne. Ce n'est pas sans une certaine émotion, sans une certaine inquiétude aussi, que j'ai accepté de prendre la parole aujourd'hui, à la demande du Colonel Luciani. Une émotion,... comment ne pas être ému lorsqu'on s'apprête à évoquer ces heures douloureuses de Diên-Biên-Phù... Pourquoi inquiet ? C'est que je me sens bien petit à côté de ces anciens dont certains sont ici et qui, avant de subir leur captivité, ont vécu entièrement toutes ces 57 terribles journées du 13 mars au 7 mai 1954, à Diên-Biên-Phù. C'est un peu à eux que s'adressera en priorité mon propos d'aujourd'hui. Que le reste de l'assistance veuille bien me pardonner cette priorité ! Personnellement, pilote dans l'armée de l'air, je ne connaissais la "cuvette" de Diên-Biên-Phù que du haut de mes 2 000 ou 3 000 mètres, à travers le voile épais de la brume sèche ou, par intermittence, dans les trous épars de la couche de nuages. Affecté au Groupe de Bombardiers B 26 d'Haïphong, une ou deux fois par jour, ou de nuit, je venais vous apporter un secours bien précaire. Il ne m'était pas possible alors de ne pas penser à ce que vous étiez en train de vivre, vous tous, là-bas, dessous... Tous les jours, au brieffing matinal, un officier de renseignement venait faire aux équipages le point sur la situation en nous donnant les dernières précisions sur les positions "amis" et "ennemis". Jours après jours nous voyions la peau de chagrin se réduire, depuis les premiers assauts sur Gabrielle et Béatrice, les premiers points d'appui attaqués par les viets. A l'évidence nous connaissions déjà l'issue inexorable. Aussi, avec quelle angoisse nous apprenions chaque jour que de nouveaux volontaires, dont certains n'avaient aucune expérience du saut en parachute, étaient venus vous rejoindre au cours de la nuit précédente ! Aviateurs, nous étions privilégiés au point d'en ressentir une certaine culpabilité à votre égard. Chaque jour, une fois la ou les missions quotidiennes effectuées, nous retournions à la base, parfois un peu sur les rotules il est vrai. Mais nous retrouvions notre mess, notre chambre, nos habitudes... Une vie quasi normale ! Toutefois, début février, j'avais pu partager un peu, pendant une dizaine de jours, votre vie de combattant au sol. C'était à Muong-Saï, aux portes du Laos. J'y avais été détaché comme "PCIA", cela veut dire que j'étais l'aviateur qui, au sol, devait assurer le guidage des interventions aériennes au profit de ce petit poste. Un petit poste niché tout en haut d'un piton dominant la haute vallée d'un affluent de la Nam Hou. Au moment même où l'avion de liaison me déposait au pied du piton, une pluie inattendue d'obus de mortier s'est abattue sur le site. Les Viets venaient d'arriver et, malgré le renfort d'un bataillon, ils ont pu nous boucler sur place sans aucun espoir de sortie. J'ai pu connaître ainsi la crainte du prochain coup de mortier, j'ai pu connaître aussi la crainte de finir, au mieux, comme PIM au "21ème Balancier" ! ("21ème balancier", c'est ainsi que nous avions pris l'habitude d'évoquer l'éventualité d'être prisonnier, allusion avec ces balanciers que les vietnamiens utilisent pour tous les transports de charge)... J'ai pu connaître aussi le Vinogel, (un concentré de grosse vinasse) ainsi que la viande de buffle boucanée au soleil ; j'ai appris que l'on pouvait très bien vivre sans se laver et j'ai pu partager mon coin de cagna avec de gros rats qui étaient apparemment très heureux de leur sort... Puis, un matin, plus rien... Le silence. Les Viets étaient partis, dans la nuit, sans dire un mot. Leur action sur Muong-Saï n'était qu'une diversion. Pendant ce temps, le gros leurs forces s'installaient aux abords de Diên-Biên-Phù. Le soir même un Dakota me ramenait à Hanoï, pas à moitié satisfait de m'en être sorti. Je ne pouvais savoir sur l'instant que je ne faisais que reculer pour mieux sauter... au sens propre du mot ! Le 26 avril 1954 ma vie a changé. L'après-midi, un premier B-26 de mon Groupe a été descendu en flammes sur la cuvette, certains d'entre vous s'en souviennent peut-être. A la tombée de la nuit, un deuxième B-26, celui que je pilotais, était atteint au moteur droit qui a immédiatement pris feu. L'avion restant encore pilotable, je me suis éloigné de la zone espérant pouvoir peut-être éteindre l'incendie et rejoindre ma base... Quatre minutes plus tard, l'incendie continuant à se développer, il ne restait plus qu'à évacuer l'appareil en vol, en pleine nature dans cette "haute région" du Tonkin. Arrivé au sol, la nuit était déjà tombée... Adieu mon lit douillet de Haïphong !... Mais c'était un juste retour des choses : je venais tout simplement partager d'un peu plus près votre vie de combattant et bientôt votre vie de "Tu Binh", prisonnier des Viets ! De fait, à peine 24 heures plus tard, avec mon navigateur retrouvé au sol au petit matin, nous avons été pris par des paysans méos. Ils nous ont attaché les coudes dans le dos et nous ont ramenés aux Viets en trois jours de marche forcée. Au terme de cette marche, ce fut d'abord Muong-Phan, un site situé à vingt kilomètres à peine à vol d'oiseau du PC de Diên-Biên-Phù, à moins de quinze kilomètres de Béatrice ! Là grouillait plus d'un millier de "bo-doï" (les soldats "vietminh") et de coolies, hommes, femmes et enfants... Comment cet innommable caravansérail avait-il pu rester inaperçu de nos avions, ignoré par nos services de renseignements ?... ____________________ Une quinzaine de jours plus tard, vers le 12 mai sans doute, c'est dans un camp de transit près de Tuan-Giao, que nous avons vu arriver vos pitoyables colonnes. Nous avons vu arriver en particulier vos chefs directs, les uns nu-tête, le regard bas,... les autres la tête haute malgré la défaite mais avec la fierté d'avoir combattu jusqu'au bout. Deux jours plus tard, ensemble, nous avons entrepris la "longue marche" qui nous menait vers les camps. Nous imaginions déjà les souffrances qui nous attendaient. La réalité sur ces 600 à 800 kms a dépassé nos prévisions ! Parmi toutes les images qui habitent nos souvenirs, laquelle pourrais-je citer ? J'évoquerai celle de ce camarade arrivé à la dernière limite de ses forces du côté de Na-San. Je m'en souviens, nous venions de longer la vielle piste de ce lieu, souvenir d'une victoire chèrement gagnée. Vous aviez précédemment brancardé pendant des heures, à tour de rôle, ce grand corps déjà inerte. Mais les "bo-doï", ne supportaient pas le retard que cela occasionnait à notre colonne. Ils nous ont contraints à l'abandonner là, sur le bord de la route. Nous n'avons rien pu faire d'autre, le laisser là dans la nuit, à sa solitude et à sa mort : "C'est l'ordre de Giap !", nous ont affirmé les bo-doï. Oui, tels étaient les ordres ce grand chef, ce "héros" dont le quatrième ou cinquième personnage de notre République a pu honorer récemment la mémoire avec faste, au mépris de nos souffrances, au mépris de nos morts, au mépris des survivants de familles encore en deuil ! Avec mon navigateur, nous avions commencé cette route dans le dénuement le plus complet. Nos combinaisons de vol étaient en loques, nos chaussures basses à semelles de crêpe avaient rendu l'âme depuis longtemps... "J'étais nu et vous m'avez habillé !" L'un de vous m'a passé une veste de treillis, un autre une paire de brodequins ! Ainsi, j'ai pu poursuivre la route grâce à vous ! Une autre image ? Je prendrai celle de cette grossière parade, reprise quatre ou cinq fois si mes souvenirs sont exacts, devant les caméras d'un cinéaste russe, Karman. Nous étions sur les bords de la Rivière Claire, au nord de Tuyen-Quang. Depuis, nous avons revu maintes fois les photos du troupeau informe de nos silhouettes éreintées, flanqués de part et d'autre par des bo-doï méprisants. Ce n'était là, parmi tant d'autres, qu'un aspect de ce processus de véritable déshumanisation entrepris sur chacun de nous, sur les ordres de Giap ! Souvenez-vos, nous étions des "criminels de guerre"... Seule l'infinie clémence de l'Oncle Hô, Ho- Chi-Minh, nous permettait encore de survivre, à condition que nous acceptions de renoncer à notre honneur... Que nous acceptions de perdre notre personnalité même. Nous n'étions plus que d'anciens colonialistes, capitalistes, impérialistes qu'une repentance affirmée allait enfin transformer en homme nouveau. Nous avions été battus sur le terrain. Giap voulait encore détruire notre âme ! ________________________ Puis ce fut l'arrivée au camp. En arrivant au Camp n°1, le camp où étaient regroupés tous les officiers, je me souviens de cette rencontre inopinée, sur les diguettes glissantes, avec un groupe de prisonniers du Camp qui revenait d'une corvée de riz. C'était juste à l'entrée de cet étroit goulet qui, entre deux pics calcaires, protégeait une étroite vallée. Il y avait là dans ce groupe un vieux camarade, un pilote de chasse abattu dans le Delta deux ans plus tôt. Il nous a accueillis comme un grand frère ! Puis, ce sont les anciens, les prisonniers de Cao Bang qui nous accueillaient à leur tour. Depuis quatre ans ils avaient erré dans tout le Nord Tonkin avant que leur camp ne s'installe définitivement dans cette petite vallée de Long-Vaï où nous venions d'arriver. L'arrivée au camp représentait tout de même l'espoir d'une vie plus acceptable après les souffrances de la route. Plus acceptable... Il faut le dire vite ! Et là, je veux avoir une pensée particulière pour ceux d'entre vous qui, prisonniers, étiez sous- officiers ou hommes de troupe. Je sais que nous, officiers, nous avions été relativement privilégiés, au camp n°1... Je sais que vos conditions de détention ont été autrement difficiles et qu'une proportion bien plus importante d'entre vous est restée sur place pour toujours. C'est bien là un hommage particulier que je vous devais. D'ailleurs, sur la route de leur libération, les prisonniers du camp n°1 ont pu connaître ce qu'était la vie dans les autres camps. Nous avons été bloqués pendant une quinzaine de jours au Camp n°124, à Nimh-Kiem, pour une raison qui ne nous jamais été expliquée. Ce camp venait d'être libéré de ses occupants précédents, principalement nord-africains. Le camp était immonde. Une odeur pestilentielle régnait sur tout le site. Aux alentours, par endroit la terre fraichement remuée recouvrait à peine les dépouilles de ceux qui n'avaient pu survivre... Seules marques d'une attention particulière de la part des viets, de grandes affiches rédigées en français et en arabe étaient placardées sur les cloisons de keffen. Elles rappelaient, bien sûr, la grande clémence de l'Oncle Hô et la sagesse du général Giap, avant de glorifier les victoires du communisme international. Elles se terminaient par un appel vibrant à l'insurrection contre la France. Moins d'un an plus tard, l'Algérie s'embrasait à son tour ! Je peux peut-être revenir sur Diên-Biên-Phù et la bataille. De nombreux ouvrages (cent ou deux cents !), ont été écrits pour en étudier tous les aspects, examiner les causes de notre défaite ou déterminer les responsabilités de celui-ci ou de celui-là. A mon sens, parmi toutes les causes du désastre, la principale n'a été que peu évoquée. Je veux parler du manque total d'imagination du haut commandement en ce qui concernait les capacités de notre adversaire en matière de volonté, en matière d'organisation, en matière de camouflage, en matière de logistique lourde. Le général Giap nous avait pourtant prévenus. En 1946, dans le cadre de pourparlers antérieurs, il s'exprimait ainsi devant la mission française de liaison avec le Viet-Minh : "Les destructions, qu'importe... Les pertes ?... un million de morts vietnamiens, aucune importance !... Les Français tomberont aussi... Nous sommes prêts, cela durera deux ans, cinq ans s'il le faut." En fait, Giap était optimiste... Avec la guerre du Vietnam menée ensuite par les Etats-Unis, cela a duré trente ans ! Et pourtant, en 1954, personne n'avait pu imaginer qu'à côté de son corps de bataille Giap allait pouvoir lever une armée de quelques 200 000 coolies. C'est toute une population civile, hommes, femmes et même enfants (oui, comme ces enfants que j'avais vus à Muong- Phan),... c'est toute une population civile qui a été déplacée, contrainte et forcée, dans cette Haute Région du Tonkin pour transporter des tonnes de riz (à 300gr par jour et par personne, multiplié par 250 000 : 75 tonnes quotidiennes !)... pour transporter du riz et aussi pour réparer de leurs mains nues, la nuit, les destructions effectuées sur la route réalisées la veille par nos avions !... Aucune statistique ne dira jamais quelles auront été les pertes parmi ces civils, sans aucun doute des milliers ! Nous connaissons les crimes de guerre commis par les troupes de Giap, les massacres et les tortures de prisonniers qui étaient systématiques jusqu'aux débuts des années 50. Nous avons constaté les tirs délibérés sur les hélicos ou avions marqués de Croix Rouges en évacuation sanitaire. Le maintien des blessés sur les camps retranchés, épreuve impitoyable pour les combattants assiégés, faisait évidemment partie de la stratégie de Giap... Mais le déplacement contraint et forcé, dans des conditions effroyables, de ces milliers de civils n'est-il pas aussi de la part de Giap un crime de guerre à l'encontre de sa propre population ? Monsieur Fabius (c'est bien lui que j'évoquais à l'instant) nous a présenté Giap comme un idéaliste épris de l'indépendance de son pays... Quelle erreur ! L'indépendance du pays était déjà pratiquement acquise, mais elle n'était pas communiste !... Giap n'était pas un idéaliste, il n'était qu'un idéologue acharné du communisme international dans le Sud-Est asiatique... Il est parvenu à son but, jusqu'au Laos ou au Cambodge... Avec les résultats que l'on sait ! Cette année 2014 est fertile en anniversaires, la première guerre mondiale, un siècle,... le débarquement en Normandie, 70 ans...la création des Forces Nucléaires Stratégiques nationales, cinquante ans,... Diên-Biên-Phù et la fin de la guerre française au Vietnam, soixante ans ! Ce dernier anniversaire, que nous célébrons aujourd'hui, peut aussi être désigné comme celui de la Fin d'un Siècle de Présence Française en Indochine. Cela vaut la peine de s'y arrêter. Mais au lieu de gémir comme le font certains dans une repentance anti-coloniale que rien ne justifie, ce sera pour rappeler tout ce que cette présence française a apporté à l'Indochine. Dans ce pays encore moyenâgeux la France a construit des routes, des voies ferrées, des barrages... La France a introduit des services médicaux, créé des hôpitaux, mis sur pieds deux Instituts Pasteur, l'un à Saïgon, l'autre à Nha-Trang... Auparavant, depuis plus de quatre siècles, les missionnaires français avaient déjà commencé la "Romanisation" de la langue écrite, c’est-à-dire la transcription de la langue écrite vietnamienne avec des caractères latins, les nôtres. Ils avaient créé ainsi un outil irremplaçable pour le développement social et intellectuel du pays. Les écoles ont suivi, puis l'Université de Hanoï. La France a ainsi réalisé toutes les infrastructures et tous les outils nécessaires à un essor économique, social, sanitaire,... ainsi qu'un accès de tous à la connaissance intellectuelle et à la culture. Cela a permis un essor sans équivalent dans toute la zone du Sud-est asiatique ! De tout cela, dans nos camps, l'oncle Hô ne nous en a pas parlé... Oui, l'oncle Hô ne nous a pas parlé de tout cela... mais nous devons être fiers de tout ce qui a été réalisé par la France même si, finalement, l'oncle Ho a pu utiliser cet outil éducatif à notre détriment. En huit ans de guerre, le Corps expéditionnaire Français a perdu 40 000 soldats. 40 000 vies données pour la défense de la liberté face à une idéologie totalitaire dont nous avons vu depuis l'effondrement et le triste bilan en Europe. Vous, mes amis anciens de Dien-Bien-Phu vous avez été les acteurs du dernier combat. Pour reprendre le mot célèbre d'Henri Guillaumet, aviateur perdu dans la Cordillère des Andes, nous pouvons vous dire : "Ce que vous avez fait, aucune bête au monde ne l'aurait fait !" Aujourd'hui, dans la quiétude de leurs bureaux, des politiciens de rencontre, dont certains dénués de toute morale, ne cessent de nous ressasser les valeurs de la République !... Certes, nous devons respecter les valeurs de la République... Mais vous, ce dont vous avez donné le témoignage ce sont des valeurs fondamentales de la personne humaine. Les valeurs fondamentales de la personne humaine...Vous avez témoigné de votre courage, de votre droiture, de votre fidélité à l'engagement, de votre abnégation et votre don de soi... L'ensemble de ces valeurs, ça s'appelle l'honneur. Soyez fiers de ce que vous avez fait ! Mais, nous avons laissé là-bas nos camarades, nos amis. Que leur souvenir reste ancré dans notre mémoire, ancré dans le fond de notre âme, à jamais ! Tous ici, nous sommes réunis pour célébrer leur mémoire. Pierre CAUBEL

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13 mai 2014 2 13 /05 /mai /2014 07:01
"Le Provençal inconnu"

Je voudrais une statue dédiée au "Provençal inconnu" raflé par les Barbaresques dans tous les villages du sud...

En tant que Provençale, je devrais demander des dommages et intérêts aux descendants des Barbaresques pour les rafles, pour la mise à sac répétée de Toulon, pour tous ces villages contraints de rester dans les terres, non visibles de la mer, et derrière des hauts murs, comme le village de mon arrière-grand-mère…villages auxquels seul le débarquement des Français en 1830 en Algérie a enfin apporté la paix et l’activité agricole ou de pêche libérée de la crainte de la rafle ! On devrait mettre dans un port du midi une statue dédiée au « Provençal inconnu » raflé par les Barbaresques et mort esclave chez eux… Sandrine

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