Communiqué de Jean-François Touzé, Président de la Nouvelle Droite Républicaine, conseiller régional d'Ile-de-France
En prenant l’initiative de réunir ce lundi organisations de police et associations des cités, Brice Hortefeux est sans doute dans son rôle de ministre de l’Intérieur soucieux de rechercher, par un "dialogue serein", les conditions d’un consensus visant à la cohésion de la société tout en évitant de « faire des vagues ».
Le temps n’est pourtant plus à la prudence.
Il serait, en effet, inacceptable que, par on ne sait quel parallélisme des formes et en un équilibre douteux, soient mis sur un même plan les forces de l’ordre et les délinquants, les
fonctionnaires de police et la racaille, les garants de la sécurité publique et ceux qui ne cessent de la troubler, les honnêtes gens et ceux qui les défendent et les voyous…
Pas plus que la politique de la ville, la « concertation » ne peut, à elle seule, résoudre l’immense problème que pose à la Nation, l’existence de zones de non droit aujourd’hui
livrées à la violence et à la barbarie mais de plus en plus placées, par une sorte de Yalta de la pègre et de l’islamisme, sous la coupe des petits caïds de la drogue, des imams
salafistes et des chefs de tribus mafieuses.
La « concertation » ne peut, en aucun cas, constituer un préalable. Le préalable c’est la reconquête de ces territoires perdus de la République, par la fermeté de la loi, la tolérance zéro, l’augmentation des moyens donnés aux forces de l’ordre et la certitude pour elles qu’elles seront soutenues dans l’exercice de leurs missions, la lutte par tous les moyens contre le banditisme et les trafics, le refus de l’islamisation par l’application stricte du principe de laïcité, la répression contre les auteurs de prêches anti nationaux et anti occidentaux et le contrôle des populations présentant un risque terroriste.
Il sera temps ensuite de parler d’assimilation ou de mixité sociale. Pour l’heure, il s’agit de rétablir l’ordre républicain et l’exercice de nos lois nationales dans ces cités devenues sécessionnistes.
Faute de quoi les vagues que l'on espère éviter aujourd'hui risquent de se transformer demain en tsunami par une généralisation des émeutes.